Etude de la Joconde dans le cadre du TPE

Publié le par Pierre-Bénigne

 

La Joconde , fameux tableau peint par Léonard de Vinci entre 1503 et 1507, est très certainement l’œuvre la plus connue au monde du grand public. De plus elle est aussi celle que les scientifiques ont la plus étudiée. En effet, en 2004, la Joconde devait être transportée de son ancienne vitrine à une nouvelle, entièrement conçue pour elle. A cette occasion, une équipe de 39 scientifiques a mené des analyses, faisant appel aux meilleurs techniques scientifiques actuelles. Ces analyses ont permis de mieux comprendre le tableau qui, de nos jours, reste néanmoins la plus mystérieuse des oeuvres du maître.Ce tableau est totalement révolutionnaire pour son époque, car Vinci abandonne la perspective géométrique pour une perspective atmosphérique. Bien sur la première reste présente, avec  entre autre les colonnes d’une part et d’autre du tableau et la balustrade. Mais il introduit quelque chose de nouveau pour la renaissance : une perspective aérienne, avec une lumière venant du ciel, traversant les couches bleuâtres et humides de l’atmosphère. Le génie de Vinci consiste en cette lumière bleuté qui viens jusqu’en avant du tableau et éclaire le buste et les mains à contre jour. Cette lumière bleutée prend donc toute sa valeur sur les carnations, qui sont, pour Léonard, transparentes.

Pour donner cette impression de transparence des carnations, Vinci a utilisé une technique employée par les flamands : le sfumato, qui consiste en une superposition de couches composé d’un peu d’huile et de pigment. Il créé ainsi des ombres et réchauffe les couleur froide. Le sfumato a été découvert à l’aide d’un scanner 3D, celui-ci montre à quel point, d’après les spécialistes ayant travaillé sur le tableau, les ombres du tableau sont le résultat de « couches de glacis semi-transparents très minces ».

C’est donc le sfumato qui est le secret du sourire de la Joconde. C ’est un travail de transparence, une « absence présente ». C’est non seulement le secret de ce sourire mais c’est aussi, pour Léonard, le secret de la lumière qui traverse l’univers, la chair. Comme un grand savant, il connaît cette notion et utilise son savoir en la traduisant dans sa peinture.

Publié dans La Joconde

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